Mama Luna : le mariage d’un hérisson et d’une sardine

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Une rencontre, la découverte de points communs, des passions partagées, Charlotte et Clémentine s’unissent d’une amitié non conventionnelle au point de créer en 2005 une marque en commun : Mama Luna. « Un univers doux, coloré et chic. Un monde poétique et ludique » comme elles le définissent elles-mêmes.

Mama Luna : un nouveau départ

Côté Mômes. Tourisme, hôtellerie, vente et communication pour Charlotte. Formation de graphisme pour Clémentine, vos débuts de carrières respectifs ne vous destinaient pas forcément à vous développer dans la création d’accessoires pour enfants. Parlez-nous de cette (r)évolution.

Charlotte. A 19 ans, j’ai voulu monter ma société et travailler avec ou pour les enfants. Petite, j’ai toujours été très attirée par les collections « girly » et « kawai » du style Hello Kitty. J’avais envie de créer une marque comme celle-ci, à la française. Passionnée par les hérissons qui n’étaient pas très à la mode en France (mais beaucoup plus en Angleterre, pays de la carterie), j’ai décidé de créer une mascotte qui serait représentée sur tous les produits de ma marque. J’ai eu la chance de rencontrer des créateurs et designers de talent (dont Clémentine) qui m’ont aidée et m’aident encore à développer la marque.
Clémentine. Je crois que le graphisme me plaisait seulement dans le contexte de mes études. Je me suis d’abord orientée vers l’illustration pour la jeunesse (les tout-petits) puis presque naturellement mes personnages ont pris du volume pour devenir des doudous. Ensuite j’ai créé « la sardine », mais je continue toujours l’illustration.

Une collaboration fructueuse

Côté Mômes. Vous créez chacune indépendamment de l’autre votre propre marque, Hérisson d’un côté en 2002, La Sardine de l’autre en 2003. Votre rencontre donne naissance à Mama Luna en 2005, collaboration et binôme, comment cela s’est-il passé ?

Charlotte. J’ai rencontré Clémentine sur un salon de créateurs. J’ai flashé sur ces doudous et je lui ai proposé de travailler sur les futurs doudous Hérisson. Par la suite, j’ai travaillé en tant que commerciale pour La Sardine. Etant complémentaires avec de nombreuses idées en commun, nous avons décidé de créer la marque Mama Luna.
Clémentine. Ma rencontre avec Charlotte nous a donné envie de créer un nouvel univers pour les tout-petits. De mettre nos compétences en commun. Un doudou Hérisson en est né ! Puis Charlotte s’est occupée de commercialiser La Sardine.

L’univers de Mama Luna

Côté Mômes. Hérisson, c’est aujourd’hui plus de 200 produits, La Sardine c’est aussi de multiples références dont le dénominateur commun est l’univers de l’enfant. Mama Luna, c’est en quelque sorte un mix, un best-of des deux marques ?

Charlotte. Mama Luna est une marque à part, essentiellement pour les tout-petits, avec des produits qui n’existent ni chez Hérisson ni chez La Sardine : nid d’ange, turbulettes. Mais il y a aussi des produits communs comme les bodys, les doudous, etc.
Clémentine. Mama Luna n’est ni Hérisson, ni La Sardine (pièces uniques) mais plutôt un autre nouvel univers.

Mama Luna selon ses créatrices

Côté Mômes. Décrivez-nous, chacune avec vos propres mots, l’univers de Mama Luna.

Charlotte. Des créations 100 % françaises pour les tout-petits. Un univers doux, coloré et chic pour décorer avec goût toutes les chambres d’enfants.
Clémentine. Mama Luna est une marque de textile et de déco pour les enfants. Mélange de couleurs, de tissus aux motifs variés et d’illustrations originales. C’est un monde poétique et ludique.

Mama Luna dans quelques années ?

Quels sont vos prochains projets. Solo ou coup double ? Nouvelles ambitions ? Nouvelles envies ?

Charlotte. Pour Hérisson, un site de vente en ligne et des nouveaux produits : bavoirs, pochons, trousses, broches et bien sûr des nouveaux visuels pour les cartes, le best of de la marque. Avec Clémentine, des nouveaux doudous Hérisson et Raton. Pour Mama Luna, un ourson rose, suite au succès de l’ours blanc !
Clémentine. Les créations de La Sardine vont se tourner plus particulièrement vers l’illustration, avec des projets de petits livres « d’art » numérotés.

Pour mieux les connaître…

CM. Quel est votre tout premier souvenir d’enfance ?

Charlotte. Mon premier spectacle de danse en tant que « chorégraphe » au club des dauphins à La Baule, en vacances chez mes grands-parents.
Clémentine. Mes premiers souvenirs sont des spectacles de cirque que l’on montait avec mon frère et le chat Léon pendant les vacances dans le jardin de ma grand-mère. Mon premier jour à l’école maternelle aussi, c’est assez flou, mais je me souviens avoir eu vraiment envie d’y aller.

CM. Aviez-vous un jouet ou un objet fétiche ? Qu’est-il devenu ?

Charlotte. Un hérisson en peluche, je l’ai toujours, il m’accompagne dans tous mes voyages !
Clémentine. J’avais un doudou : une poupée de chiffon en vichy rose. Un jour, elle est partie (à la poubelle sans doute !??)


CM. La première fois que vous vous êtes dit qu’il fallait se méfier des adultes ?

Charlotte. Le jour où le cousin de mon grand-père m’a fait peur en haussant la voix !
Clémentine. J’ai toujours fait confiance aux adultes.
CM. Votre premier chagrin ?

Charlotte. La perte de mon chien Mille-pattes.
Clémentine.
Je n’ai pas de souvenir de chagrin dans la petite enfance.

CM. La matière que vous détestiez à l’école ?

Charlotte. Les maths !
Clémentine. L’orthographe.

CM. La première fois que vous vous êtes dit que vous n’étiez plus un enfant ?

Charlotte. A 18 ans quand je me suis retrouvée à vivre seule dans un appartement.
Clémentine. Je ne souviens pas m’être dit un jour en particulier que j’étais devenue une adulte. Par contre, je pense que les adultes sont des enfants avec des responsabilités.

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