Le Noël de Mickey
Réalisé en 1983, le Noël de Mickey reste aujourd’hui la version la plus réjouissante du conte de Dickens, Scrooge. Le casting réunit le tout Disney : le vieillard radin est évidemment interprété par l’oncle Picsou, Mickey joue son employé Mr Ratchett, Donald son enthousiste neveu… Une merveille d’émotion et une perle de l’animation “à l’ancienne”.
La vie est belle
Avant d’être un classique de Noël, la vie est belle est un classique tout court ! Le bijou de Capra met en scène un homme ambitieux (James Steward), contraint malgré lui à mener une existence ordinaire dans sa ville natale… Heureusement, l’arrivée d’un ange va lui permettre de comprendre à quel point la vie est belle ! Indispensable, tout simplement.
Merlusse
Noël est propice aux vieux films en noir et blanc qui, à l’image des ancestrales traditions, apportent suffisament de joie pour faire oublier leur côté légèrement moisi. Ecrit et réalisé par Marcel Pagnol, Merlusse est l’histoire d’un instituteur d’internat détesté des élèves. La nuit de Noël, seul les enfants sans famille restent au pensionnat. Merlusse prend alors sur ses propres économies pour leur faire à chacun un petit cadeau… Un joli film dont s’est largement inspiré Les choristes de Christophe Barratier.
La course au jouet
Comme tous les films d’Arnold Schwarzenegger, La course au jouet est devenu culte depuis l’assencion politique de son héros. Improbable, le film se permet toutes les audaces : un running gag autour d’un cerf amoureux, l’attente enfin comblée du « sifllet saucisse », et même une baston avec un Père Noël voleur spécialiste de Kung Fu… Autour d’un père cherchant désespérement le jouet de Noël pour son fils (Jake Lloyd, futur Anakin Skywalker du premier Star Wars) , Gouvernator en fait des tonnes. Et le pire, c’est que c’est drôle !
Maman, j’ai raté l’avion !
Macauley Culkin n’a pas raté que l’avion : il a, depuis, raté sa carrière ! N’empêche, en 1990, il était adorable et jouait très bien ! Dans un film signé de l’immanquable Chris Colombus, Maman j’ai raté l’avion est plein de trouvailles, et très amusant grâce aux “casseurs flotteurs”, Joe Pesci et Daniel Stern. La musique enchanteresse de John Williams plonge immédiatement dans l’ambiance des fêtes…
Super Noël
Sorti en 1994, Super Noël est un must du film de Noël à l’américaine. Au programme, un papa séparé entretenant des rapports difficiles avec son fils et qui se voit obligé de remplacer le père noël après l’avoir accidentellement fait tomber du toit… Emmené par le très familial Tim Allen, Super Noël vaut surtout pour sa bizarrerie : la présence de Naguy en voix française du Père Noël…
Le Pôle Express
Début des errances techniques de Robert Zemeckis, qui l’ont dernièrement mené à réaliser Scrooge, le Pôle Express a pour lui une histoire originale et l’implication du superbe Tom Hanks ! Conte de Noël des plus classiques (sans pour autant être un classique), le Pôle Express est un film agréable, sans être un chef d’œuvre : les nombreuses longueurs du film sont idéales pour un petit passage aux toilettes, fréquents les jours de ripaille…
L’étrange Noël de Mr Jack
Le drame n’était pas loin : enfermé dans un placard pendant dix ans, Tim burton parvient finalement à convaincre Disney de produire son conte de Noël en 1994. Pas de chance, le film sort la même année que l’éblouissant Roi Lion… Devenu aujourd’hui un phénomène de mode gothico craignos, et surtout une juteuse vache à lait, L’étrange Noël est avant tout un très grand film, peut être la plus belle œuvre de Tim Burton.
Gremlins
Gremlins est un des rares films de Noël à ne pas faire dans le bon sentiment ! Suivant les aventures de Gizmo, une gentille boule de peluche se transformant en monstre au contact de l’eau, Gremlins est un film qui fait rire, qui fait peur, et qui est surtout un monument d’insolence grand public comme on n’en fait plus. Le meilleur film de Joe Dante, mais ça, ça n’est pas très difficile…
The Star Wars Holiday Special
Œuvre culte de chez culte, le Noël chez Star Wars devrait réjouir tous les fans de Jedi… ou pas ! Ignoble programme télé diffusé pour les fêtes 1978, le Holiday special est aujourd’hui encore la pire honte de Lucasfilm: la vie quotidienne de la famille Chewbaka, une recette de « lait intersidérale », des blagues assez pathétiques et la princesse Leïa en concert. Ce film, malheureusement très facile à trouver sur internet, est tout simplement insupportable. La légende veut que George Lucas détruise lui même les copies du film à coup de marteau…
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