Une étude publiée dans la revue américaine Archives of Sexual Behavior, rapporte que près d’un ado sur cinq a déjà envoyé une photo sexuellement explicite depuis son portable.
C’est dans un lycée privée américain que les chercheurs de l’université de l’Utah ont enquêté. Ils ont fait remplir un questionnaire à 606 élèves pour se renseigner sur leur rapport aux « sextos ». Car au-delà d’une pratique inquiétante, il peut s’agir d’un délit suivant l’âge des ados concernés : possession ou distribution d’images à caractère pédophile, voilà à quoi peuvent s’exposer les ados adeptes du sexto.
Près de 20% des élèves ont admis avoir déjà envoyé une photo sexuellement explicite d’eux-mêmes avec leur téléphone portable. Près du double ont rapporté en avoir déjà reçu. Pourquoi un tel écart ? Parmi les élèves ayant reçu ce type de contenu, plus de 25% les ont transférés à une ou plusieurs personnes par la suite… Ce rapport est d’autant plus inquiétant que les élèves les plus jeunes du panel sont âgés de seulement 14 ans.
De notre côté de l’Atlantique, le constat n’est pas plus rassurant : en Grande-Bretagne, un récent rapport montre que la pression subie par les filles pour qu’elles envoient des photos d’elles à caractère sexuel est croissante. Pire, elles finissent par trouver cela normal.
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