Le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) a rendu un rapport dans lequel il explique que la politique de vaccination en France n’est pas assez lisible et explicite pour le grand public. Notamment concernant la différence entre les vaccins obligatoires et les vaccins recommandés.
En termes d’injection, il y a les vaccins obligatoires (diphtérie, tétanos, poliomyélite) et les vaccins recommandés. C’est justement cette distinction qui complexifie la lecture des recommandations selon le HSCP. Elle donne l’impression que les vaccins obligatoires sont plus importants que les autres.
Cependant, des maladies dont les vaccins sont seulement recommandés sont encore très dangereuses. L’hépatite B, par exemple provoque 1 300 morts par cirrhose et cancer du foie tous les ans. La rougeole, la coqueluche ou la méningite ont, elle aussi, un vaccin efficace, et pourtant de nombreux cas sont encore recensés chaque année.
La France est l’un des seuls pays, avec l’Italie, à imposer des vaccinations obligatoires. Les autres pays de l’Union Européenne affichent cependant un taux de vaccination supérieur à 90 %.
Le HSCP demande donc une nouvelle organisation de la politique de vaccination. L’entreprise n’est pas simple, doit-on rendre tous les vaccins inscrits au calendrier vaccinal obligatoires, ou doit-on au contraire supprimer les obligations au profit des recommandations comme chez nos voisins européens ? Le débat est lancé.
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