L’infertilité d’un couple est féminine dans 40 % des cas. Les problèmes d’ovulation représentent un tiers des causes de l’infertilité féminine, mais d’autres existent aussi, au niveau de l’utérus ou des hormones. Petite étiologie.
Il en existe trois principaux problèmes d’ovaires qui peuvent être la source de l’infertilité féminine : les ovaires polykystiques, présentant à leur surface de nombreux follicules qui n’arrivent pas à grossir pour émettre un ovule ; l’endométriose, soit une présence anormale de muqueuse utérine sur les ovaires et ailleurs, ce qui conduit à la formation de kystes et nodules noirâtres pouvant perturber l’ovulation ; et la ménopause précoce, soit l’épuisement du stock d’ovocytes avant l’âge normal (elle peut être due à un traitement médical stérilisant, chimiothérapie ou radiothérapie par exemple).
Quand l’hypothalamus (glande dans le cerveau) ne secrète pas correctement l’hormone Gn-RH, tout le cycle féminin est bloqué : pas de sécrétions d’hormones par l’hypophyse (glande sous l’hypothalamus), pas d’ovulation, pas de règles. Si c’est l’hypophyse qui sécrète trop de prolactine, l’ovulation est aussi bloquée (cet excès peut être du à la prise d’anti-dépresseurs, au stress, à des ovaires polykystiques, à une tumeur sans gravité de l’hypophyse ou à d’autres causes plus rares.)
On parle de « stérilité tubaire » (17% des cas d’infertilité féminine) quand les deux trompes (une pour chaque ovaire qu’elles relient à l’utérus) sont bouchées (suite à une infection, une chirurgie abdominale, une maladie sexuellement transmissible) ou carrément absentes (anomalie de naissance). Cela empêche toute fécondation naturelle, car l’ovule produit à chaque cycle par les ovaires se perd dans la cavité abdominale.
L’utérus peut être absent, malformé ou trop petit, à cause d’une muqueuse trop fine (due à un problème hormonal ou à l’exposition au Distilbène*), d’une muqueuse hostile (liée à une infection ou une maladie auto-immune), d’anomalies diverses (fibromes, excroissances, endométriose localisée dans l’utérus…) ou d’anomalies de naissance (inexpliquées ou due à l’exposition au Distilbène. L’utérus présente alors une forme en « T » caractéristique).
Le col peut être fermé (anomalie de naissance, excroissance…) ; la glaire cervicale (sécrétion du col) peut être absente, en quantité insuffisante (manque d’estrogènes ou syndrome Distilbène) ou hostile aux spermatozoïdes. Il s’agit alors d’un problème immunitaire : la glaire contient des anticorps qui immobilisent les spermatozoïdes.
*Le Distilbène est une hormone de synthèse prescrit de 1950 à 1977 aux femmes pendant la grossesse pour prévenir les fausses couches, les risques de prématurité et traiter les hémorragies gravidiques. Elle s’est révélée nocive pour les enfants exposés in utero et surtout pour les filles, leur causant des anomalies génitales.
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