De neuf à douze ans, après les vaccins et les préventions, l’enfant n’a plus vraiment de risques de contracter une maladie infantile. Trois cas sont cependant possible. Voici les symptômes, et que faire au cas où !
La varicelle apparait généralement entre 2 et 10 ans. Similaire au virus du zona, la varicelle se transmet par la salive (tous, éternuement) ainsi que par les lésions vésiculeuses. De petits boutons roses très espacés surgissent par poussées sur tout le corps, parfois jusque dans la bouche, puis se transforment en vésicules, semblables à de petites cloques. De fortes démangeaisons s’ensuivent.
La varicelle est extrêmement contagieuse, depuis la veille de l’apparition des premiers vésicules jusqu’au huitième jour. La varicelle est généralement bénigne, mais le grattage des vésicules peut entrainer des surinfections qui se transforment en cicatrices permanentes. Empêchez alors votre enfant de se gratter (coupez-lui les ongles !) et désinfectez sa peau chaque jour. Donnez-lui par voie orale un antihistaminique et appliquer un badigeon blanc sur les démangeaisons…
Si la varicelle est éprouvante pour votre enfant et vous, dites-vous qu’elle est plus néfaste chez l’adulte (fièvre élevée, maux de têtes violents). Finalement, c’est un mal pour un bien…
Maladie infantile contagieuse, la coqueluche frappe les enfants très jeunes (même vaccinés) et les nouveau-nés. La coqueluche se transmet par la salive (éternuement, toux). Après quelques jours de rhinopharyngite banale, la toux apparaît.
Elle devient de plus en plus fréquente, par quintes, avec reprise en “chant de coq”. Une toux persistante (surtout la nuit) se transforme progressivement en quintes typiques. Les quintes de toux sont suivies d’une inspiration sifflante qui se termine par un crachement ou un vomissement.
Chez les plus grands, la maladie peut développer des complications de type broncho-pneumonie ou provoquer une atteinte cérébrale (encéphalite). Le médecin prescrira à votre enfant des calmants de toux, ainsi que des corticoïdes, voire des antibiotiques.
La scarlatine se transmet par la salive, car elle contient des streptocoques qui sont propulsés lors de toux ou d’éternuement. Les signes d’une scarlatine sont une forte fièvre, accompagnée d’un malaise général, des frissons, vomissements, qui peuvent être confondus avec les signes parfois signes d’une angine.
Mais si vous observez une éruption aux plis de flexion sous forme de plaques rouge, pointillées de rouge plus foncé, couvrant bientôt la totalité du corps, rendez-vous immédiatement chez le pédiatre qui, après un frottis de la gorge, pourra prescrire l’antibiotique adapté à la bactérie incriminée.
En principe, la scarlatine est bénigne, mais, dans de rares cas, il peut survenir des complications telles que des otites, du rhumatisme articulaire, des atteintes rénales et même des lésions cardiaques. Un traitement aux antibiotiques remettra le petit malade sur pied rapidement et il ne devrait pas garder le lit plus d’une semaine.
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