Asthme et rhinite allergique: les 2 font la paire

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La journée mondiale de l’asthme organisée le 4 mai 2010 à l’initiative de l’Association Asthme & Allergies a mis l’accent cette année sur les liens qui peuvent exister entre l’asthme et la rhinite allergique.

Un certain nombre d’études démontre en effet la fréquente coexistence entre l’asthme et la rhinite allergique, qui bien que touchant des organes différents, témoignent d’un processus inflammatoire identique qui touche les voies respiratoires supérieures (le nez) et inférieures (les bronches).

Pour preuve, des essais récents qui ont pu montrer qu’une stimulation allergénique de la muqueuse nasale entraînait à distance une inflammation bronchique et, inversement, qu’une stimulation allergénique bronchique pouvait induire une inflammation au niveau de la muqueuse nasale.

Les facteurs prédisposants à la rhinite allergique

Si selon les différentes études épidémiologiques connues, 75 à 90 % des asthmatiques souffrent également de rhinite allergique, il est maintenant bien établi qu’inversement, les mécanismes de la rhinite contribuent ou prédisposent un grand nombre de patients au développement de l’asthme. 20 à 40 % des patients présentant une rhinite (voire davantage selon certaines études) présenteraient un asthme associé.

Prévenir les rhinites allergiques pour éviter l’asthme?

Les altérations importantes de la qualité de vie, jugées identiques dans les formes d’asthme et de rhinite sévères justifient la nécessité, au plan individuel et collectif, d’évaluer correctement la rhinite allergique avant qu’elle n’évolue vers un asthme ; l’asthme étant plus difficile à maîtriser et générateur de coûts  importants pour la collectivité.

Aussi, selon les mêmes recommandations, rappelons que si une rhinite doit être recherchée et traitée chez les patients souffrant d’asthme, un asthme doit être recherché chez les patients souffrant de rhinite allergique persistante… Un traitement adapté de la rhinite allergique prend alors ici toute sa signification.

Il est indispensable, en cas de suspicion d’allergie, de consulter un médecin spécialiste de l’allergie qui sera en mesure de réaliser un diagnostic précis et d’envisager la prise en charge adéquate.
 Sources : Comité Français d’Observation des Allergies (CFOA)

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