La nouvelle production Dreamworks applique les bonnes vieilles recettes du film d’aventure. Surprise, ça marche.
L’imagerie de synthèse est en forme : un nouveau film par mois, minimum. Fini le temps des approximations, ces films sont aujourd’hui beaux, avec de vrais scénarios, exactement comme les films en deux dimensions l’étaient il y’a vingt ans.
Pour lutter contre la prétendue « magie » de l’ogre Pixar, qui entraîne la béatification instantanée de chacun de leurs « chefs-d’œuvre», Dreamworks a choisi de faire dans le classique. A l’heure où tout n’est plus que jeux de mots alambiqués, second degré inutile et cynisme pesant, c’est plutôt une bonne nouvelle.
Harold est un viking et doit, comme tous les jeunes vikings, chasser les dragons. Pas de chance, c’est un trouillard fini, ce qui désespère son papa. Une rencontre inattendue avec un dragon blessé change la donne. Harold devient l’ami des reptiles, il est donc hors de question qu’il participe à leur extinction…
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Dragon n’a rien d’original mais ça n’est pas son problème : un film de dragon, c’est avant tout fait pour voir des dragons, et on en voit des jolis. Les scènes de vol sont particulièrement enthousiasmantes et les effets pyrotechniques très impressionnants. Comme le film n’a rien oublié des bonnes vieilles recettes, Harold parviendra finalement à sauver le monde, en oubliant pas de reconquérir l’estime paternelle et de séduire une jolie viking (oui, oui, il y en a !).
En 3D ou pas, Dragon est un film fait pour les vacances, la garantie d’un bon moment de cinéma où l’on ne s’ennuie pas. A première vue parfait pour être oublié dans la minute suivant la fin du générique, il se pourrait pourtant qu’il continue à hanter longtemps l’imaginaire des jeunes garçons aventureux. Simplicité et sincérité : serions-nous carrément en présence d’un classique ?
