Bisphénol A et S, le même combat !

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À partir de 2015 le bisphénol A (BPA) disparaîtra pour de bon de nos cuisines ! Le bisphénol S, qu’on lui a substitué, n’est-il pas aussi nocif ?

Qu’est-ce que le bisphénol A ?

C’est un composé chimique surtout utilisé pour tapisser l’intérieur des boîtes de conserves, de canettes mais aussi utilisé pour les tickets de caisse.

Il fût surtout utilisé pour la fabrication des biberons. En 2011 l’Union Européenne interdit l’utilisation du bisphénol A (BPA) pour les biberons et l’Assemblée Nationale a voté quasi unanimement une proposition de loi interdisant la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché des emballages qui en contiennent.

BPA, un composant nocif

Depuis une dizaine d’années, les preuves s’accumulent prouvant que le BPA est un composant toxique pour l’homme. La population est principalement exposée au BPA à 80% par le biais de son alimentation.

Dernièrement, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a rendu public le mardi 9 avril 2013 les résultats d’études sur le BPA.

Le verdict est tombé et confirme les précédents, ce composant encore couramment utilisé serait particulièrement nocif pour les femmes enceintes et pour les caissières qui y sont fortement exposées. Après de nombreuses études sur des animaux, l’Anses conclut à « un risque potentiel pour l’enfant à naître des femmes enceintes exposées ». Ainsi, les femmes enceintes seraient beaucoup plus sensible au BPA, dans 23% des situations elles présentent un risque accru du cancer du sein pour l’enfant à naître. D’une manière plus générale, les personnes exposées encourent notamment des risques de stérilité accrus.

Le bisphénol S dans tout ça ?

Le bisphénol S (BPS) est utilisé comme substitut du bisphénol A, mais il serait aussi dangereux :

« Le bisphénol S a été très peu étudié. Mais les quelques études qui existent ne sont pas rassurantes, et laisse penser qu’il s’agit également d’un perturbateur endocrinien » explique le Dr Pierre Souvet, Président de l’Association Santé Environnement France.

D’autres études ont été réalisés, Patrick Balaguer, directeur de recherches de l’Institut de recherche en cancérologie de Montpellier travaille sur les alternatives au BPA et déclare au Journal de l’environnement : « Nos résultats montrent que, à ce stade, le BPS est parmi les bisphénols celui qui est le plus « safe », donc celui que l’on recommanderait ». Querelle d’expert en vue ? et notre santé dans tout ça…

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