Eduquer sans contraindre : une utopie ?

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On en rêverait : des enfants sages et disciplinés, autonomes et bien élevés, le tout, sans avoir recours à la punition, au chantage et autres parades de l’autorité parentale. On entend souvent dire que les enfants d’aujourd’hui sont de vrais petits tyrans, qui mènent leurs parents par le bout du nez. Et si les parents modernes réinventaient l’autorité, pour remplacer contrainte par autodiscipline ?

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Eduquer, est-ce forcément punir ? Traditionnellement, l’enfant obéissant est récompensé ; l’enfant rebelle, puni. Pour autant, pas facile de trouver sa propre méthode pour se faire obéir ; encore moins de s’y tenir ! Dans « Eduquer sans punir » (Marabout), le docteur Thomas Gordon, psychologue, fait la différence entre influencer et dominer. « Lorsqu’un enfant est forcé de faire quelque chose, il n’est pas vraiment influencé ; même s’il se soumet, il le fait habituellement par crainte d’être puni. » Selon lui, c’est cette influence positive qu’il faut cultiver. Pour que l’enfant apprenne à obéir non pas pour éviter une punition ou obtenir une récompense, mais parce qu’il a parfaitement compris la demande de son parent.

 

« Les enfants sont récalcitrants à l’usage de la force et de la contrainte et ils ont bien raison ! »

Peut-on vraiment éduquer sans punir ? Entretien croisé avec deux spécialistes.

 

Christophe Carré est consultant en com- munication et médiateur. Il est auteur de « Obtenir sans punir : les secrets de la manipulation positive avec les enfants » (Editions Eyrolles, 2012).

Côté Mômes : Considérez-vous que l’autorité n’est plus un principe fondamental chez les parents d’aujourd’hui ?

 

Gisèle George : Pas du tout ! Ils sont conscients qu’ils faut poser des interdits protecteurs, mais ne savent malheureusement plus comment faire. En fait, ils refusent l’autoritarisme mais ne savent pas comment dire non sans être « traumatisants ».

Christophe Carré : Tout dépend de ce que l’on met derrière le mot “autorité”. Il est souvent assimilé à l’autoritarisme, à la discipline dans l’esprit de certains parents, par opposition au laxisme, au laisser-aller… L’autorité, ça n’est pas ça ! Et tout dépend aussi de la façon dont cette autorité s’exprime : rapport de force ou de compétence ? Les enfants respectent généralement l’autorité des parents lorsque celle-ci est fondée sur l’expérience (le parent sait des choses qu’il a expérimentées au cours de sa vie et qu’il peut apprendre à l’enfant) ou la fonction (le parent a un rôle à tenir, d’ailleurs souvent les enfants idéalisent cette fonction parentale). Ils sont plus récalcitrants à l’autorité de pouvoir, à l’usage de la force et de la contrainte et ils ont bien raison ! Il est fréquent d’entendre ou de lire chez certains auteurs que “l’autorité se perd” ou qu’il “faut revenir d’urgence à ce principe d’autorité”. Si l’on ne précise pas le sens que l’on met derrière ce mot, il n’a justement aucun sens. Alors l’autorité n’est-elle plus un principe fondamental ? Pas si sûr… Mais il me semble que c’est la version autoritaire qui revient au galop, dans les familles et ailleurs, pas la douce autorité, l’autorité influente, bienveillante. Poursuivons dans cette voie et la société n’est pas prête de changer, nous n’avons pas fini de produire des enfants soumis, apeurés, dociles ou violents, compulsifs ou réactionnaires. L’autorité “autoritaire” est selon moi une véritable plaie sociale.

Eduquer sans punir, pourquoi cela profite-t-il à tout le monde ?

Christophe Carré : Punir ou récompenser, la carotte ou le bâton sont les deux bouts d’une même stratégie : une stratégie qui ne marche pas. Les recherches en psychologie sociale sont parfaitement claires là-dessus. Avec de mauvaises stratégies, on finit toujours par obtenir ce qu’on souhaite éviter ! Donc l’éducation influente ou ce que j’appelle “la manipulation positive” (même si le mot manipulation hérisse le poil de certains esprits totalitaires), constitue une troisième voie bien plus efficace, bien plus pertinente et comme vous le dites, qui profite à tout le monde, dans le respect des besoins des uns et des autres !

 

Pourquoi les parents sont-ils réticents à l’idée de punir ? Quel rôle joue la culpabilité ?

Gisèle George : Parce qu’ils ont bien compris que la punition à tout bout de champ est rapidement inefficace. Pour bien punir, il faut que cela soit rare et surtout, que la punition ait une valeur éducative. Quant à la culpabilité… Un parent qui culpabilise, c’est un pléonasme !

Christophe Carré : Je ne crois pas que la plupart des parents soient réticents à l’idée de punir et je peux vous assurer que j’ai croisé dans ma carrière d’enseignant de nombreux parents qui n’avaient pas trouvé d’autre solution que celle-là, même si elle donne les résultats que l’on sait. Mais voilà, parent est un “métier difficile” et qui ne s’apprend nulle part, alors les parents ont tendance à reproduire ce qu’ils ont connu dans leur propre famille, et c’est souvent la carotte ou le bâton qui sont au rendez-vous, faute de mieux. Alors effectivement la culpabilité est souvent présente : les parents rentrent du travail, ils n’ont pas vu leur enfant de la journée, et celui-ci se met à adopter un comportement inacceptable. Donc les parents, fatigués, punissent… et le regrettent aussitôt. Ils tentent par tous les moyens de racheter l’amour de l’enfant. Ce qui crée des situations insupportables pour l’enfant. Quant au laxisme, au laisser-faire, pratiqué beaucoup plus rarement dans certaines familles, il permet d’éviter la culpabilité (encore que.. ) mais il ne donne pas de meilleurs résultats en termes éducatifs.

Christophe Carré, dans votre livre, vous prônez la « manipulation positive ». En quoi consiste cette méthode éducative ?

Christophe Carré : Toute communication humaine est empreinte de manipulation. Les parents manipulent les enfants et les enfants manipulent les parents. Depuis toujours. D’ailleurs les punitions et les récompenses sont des stratégies manipulatoires. La manipulation vise à obtenir un changement d’attitude ou de comportement de la part de la personne qui est manipulée. Mais il y a deux types de manipulation : la manipulation négative qui profite à celui qui en fait usage et la manipulation positive qui bénéficie à celui qui est sujet à la manipulation. Certains auteurs utilisent le mot “influence”, pour moi c’est un euphémisme qui signifie la même chose. Alors en quoi consiste cette méthode éducative ? Elle propose un ensemble de techniques et de pratiques éducatives qui vont permettre d’influencer l’enfant et de l’engager dans de petites actions avant de le solliciter de façon plus importante. Cette idée d’engagement est essentielle. Convaincre et argumenter pour que les enfants entendent raison ne sert pas à grand-chose… L’intérêt de cette méthode, c’est qu’elle est fondée sur l’autonomie, la responsabilité et le respect des besoins de chacun, parent et enfant. Elle intervient au niveau de la relation mais elle nécessite un changement de comportement de la part du parent. Vous ne changerez pas vos enfants si vous ne commencez pas par changer vous-même !

Gisèle George, quels conseils donneriez-vous à des parents qui voudraient éviter d’avoir recours à la punition ?

 

Gisèle George : Je conseillerais plutôt de valoriser régulièrement un comportement adapté et utile. Il ne faut pas considérer que tout est normal. Pas exemple, « Je suis content que tu aies fait tes devoirs sans que je te le demande. » Une fois qu’un comportement positif est valorisé, l’apprentissage se fait. Par exemple, pour la première fois sur le pot. Ensuite, il n’est plus nécessaire de les valoriser à chaque fois.

Comment éviter à tout prix le chantage ?

Gisèle George : En arrêtant d’élever nos enfants comme des objets précieux qui sont fatigués si on leur demande de participer aux taches inhérentes à la vie de famille. Il s’agit plutôt d’un échange de bons procédés : « Je veux bien penser à ta pâte à tartiner du matin, pense à mettre tes affaires au linge sale. »

Christophe Carré : Le chantage et la culpabilisation sont des manipulations particulièrement nocives auxquelles les parents ont recours lorsqu’ils sont débordés, dépassés par les événements et qu’ils veulent éviter la voie de la violence, les cris, les gifles, etc. Parfois ils n’ont pas d’autres solutions et ils font du mieux qu’ils peuvent. Mais le chantage, comme la culpabilisation, est à bannir. Pour éviter le chantage, il est nécessaire de redéfinir la relation et d’utiliser des outils d’influence spécifiques pour que les parents ne soient plus placés dans cette situation de dernière urgence. Le cadre relationnel est déterminant.

Pensez-vous qu’une éducation sans contrainte soit une utopie ?

Gisèle George : On sort de la génération Dolto, qui disait qu’il ne fallait pas blesser le soi psychique et que si on levait les interdits et que l’on expliquait aux enfants, ils comprendraient : l’idée était que des parents « communiquant » étaient de « bons parent ».  Les générations post-doltoienne ont espéré l’adage « il est interdit d’interdire », mais relisons dolto : elle n’a jamais dit qu’il ne fallait pas imposer les choses ! Les enfants veulent tout connaître sans être conscients des limites et des dangers. A nous d’être des moniteurs d’auto-école, de leur apprendre le code de la route et de freiner lorsqu’ils mettent leur avenir en danger.

 

Christophe Carré : L’absence totale de contrainte est impossible. Dans toute vie sociale des règles, des obligations et des accommodements sont nécessaires. Il me paraît complètement idéaliste, voire dangereux, d’envisager une éducation exempte de toute contrainte. Reste à savoir comment ces contraintes sont présentées, expliquées, comprises. Il y a une compétence relationnelle et pédagogique qui fait que la contrainte est acceptée et respectée sans que cela ne pose problème à l’enfant. Une contrainte violente n’appelle rien d’autre que de la violence.

Comment « manipuler » un enfant ? La méthode de Christophe Carré en pratique

L’injonction paradoxale

Imaginons que votre fils pique régulièrement des colères dans les grandes surfaces pour que vous lui achetiez telle friandise ou tel jeu. Tant que vous n’avez pas accédé à ses désirs, il se roule par terre, hurle de toutes ses forces, envoie des coups de pied dans les rayonnages, au grand dam des autres clients qui vous regardent d’un œil mauvais. Ah ! Ces parents qui ne savent plus éduquer leurs enfants… Vous avez bien entendu tout essayé pour faire cesser ces crises : menaces, promesses, punitions, peut-être même une fessée vous a-t-elle échappé dans un moment de désarroi. En vain. Et c’est toujours le même scénario qui se répète, de semaine en semaine, faire vos courses avec votre fils est devenu un calvaire. La technique de l’injonction paradoxale devrait vous rendre service et faire cesser les colères répétées de l’enfant. Comment allez-vous procéder ? En arrivant dans la grande surface, vous allez lui dire que vous êtes assuré d’avoir droit à sa colère rituelle, mais que, pour que le jeu soit plus drôle, c’est vous qui choisirez le moment précis où il fera sa crise. Arrêtez-vous dans un rayon et dites à l’enfant : « Voilà, c’est à toi de jouer, je suis impatient de te voir en colère. » Et attendez… Il est peu probable que vous ayez une crise de votre enfant ce jour-là.

La technique du « parce que »

Dans certaines situations, une demande formulée de façon abrupte : « Baisse le volume de la musique » a moins de chance d’aboutir qu’une demande plus explicite. Pour obtenir que l’enfant accède à la requête du parent, il vaut mieux lui fournir une raison, faire apparaître un besoin. La technique du « parce que », surtout lorsqu’elle est associée à l’expression d’un besoin vous permet d’augmenter les chances que l’enfant accepte ce que vous lui demandez : « Baisse le volume de la musique parce que j’ai besoin de me reposer trente minutes. »

Renforcer l’enfant dans son comportement

Il est conseillé d’éviter d’évaluer ce que l’enfant a fait ou produit, lorsqu’il a fait quelque chose de bien : une bonne action, un excellent devoir, une aide conséquente à la maison, un gros effort personnel. Ne lui dites pas, par exemple : « C’est très bien ce que tu as fait…, je suis très heureux parce que ton travail scolaire est irréprochable…, tu as tondu toute la pelouse, c’est parfait… » Mais personnalisez vos évaluations : « Tu es un fils génial…, tu es extrêmement doué…, tu es très généreux… » Il est important, dans une stratégie d’engagement, que l’enfant puisse associer ce qu’il fait avec ce qu’il est. En revanche, lorsque l’enfant a de mauvais résultats, lorsqu’il accomplit quelque chose de préjudiciable ou que son comportement laisse à désirer, il faut procéder exactement à l’inverse, c’est-à-dire dissocier ce qu’il fait de ce qu’il est, pour éviter qu’il perde sa confiance en lui et son estime de soi, et qu’il baisse les bras ou adopte des comportements destructeurs. Ainsi, si l’enfant a de mauvais résultats en dictée, ne lui dites pas : « Mon pauvre, tu es nul en orthographe », mais préférez : « Ta dictée est nulle, c’est un fait, mais je ne dis pas que toi tu es nul, je pense même exactement le contraire. »

 

Témoignages

Nous avons rencontré deux familles aux modèles éducatifs bien opposés… D’un côté, Jérémie et Alexia qui ont un principe clé : ne rien imposer à leurs deux enfants. De l’autre côté, José et Marianne, qui, pour élever leur fille, n’hésitent pas à recourir à la punition.

« Zéro chantage, zéro punition »

« Je considère que pour qu’ils soient autonomes, nos enfants doivent avoir la liberté d’explorer le monde qui les entoure », commence Jérémie. « En tant que parents, nous sommes là pour leur donner des limites, un cadre. Mais jamais en utilisant la force ou en haussant le ton. » Pour ces trentenaires parisiens, la recette a l’air simple. Mais en pratique, comment ça se passe à la maison ? « On ne fait jamais de chantage. », poursuit Alexia. « Il n’y a pas de ‘mange tes légumes sinon, pas de dessert’, ou de ‘si tu finis tes devoirs, tu auras une glace’. On préfère qu’ils développent leur sens commun pour comprendre pourquoi il faut faire toutes ces choses qui leur déplaisent. » Quand Léo, 7 ans, rentre de l’école, il se met tout seul à ses devoirs. Ses parents vaquent à leurs occupations, car ils savent que leur aîné les appellera s’il a besoin d’aide. Autonomie, et encore autonomie. Pour le petit dernier, Tim, 4 ans, c’est à peu près la même chose. « Il est essentiel pour nous de ne pas être constamment derrière eux », confie Alexia. « On a besoin de ne pas être sur leur dos toute la journée, et eux aussi en tirent des avantages. Ils sont débrouillards, et ils peuvent mieux exprimer leur personnalité, je pense, que si on les surveillait à longueur de temps. » Mais, n’y a-t-il jamais de crises de larmes, de caprices, dans cette maison ? « Bien sûr, ça arrive », assure Jérémie. « Quand c’est le cas, on essaye avant tout de comprendre les raison de la crise, de les faire parler. On veut qu’ils s’expriment. Puis, c’est à nous d’expliquer notre désaccord. On leur parle comme à des adultes, on y tient beaucoup. Quand je vois des parents qui parlent à leurs enfants en ‘areu areu’, ça m’énerve. Je pense qu’en traitant ses enfants comme des égaux, ils le deviennent. » De son côté, Alexia confie volontiers qu’elle a elle même reçu une éducation assez stricte. « Le problème, avec mes parents, c’est que la communication était bloquée. On était souvent punis, et si on argumentait, c’était pire. Au final, on avait plutôt l’impression que c’était la solution de facilité pour nos parents : t’es puni, laisse moi tranquille. C’était assez frustrant, et je n’ai surtout pas envie de reproduire le même schéma. Je veux que mes gamins puissent nous parler, qu’il y ait une vraie relation de confiance qui se construise. Je veux qu’ils sachent s’écouter aussi, ça me semble fondamental pour savoir écouter les autres. »

« S’il n’y a pas de conséquence quand les enfants désobéissent, alors pourquoi fixer des règles ? »

Chez José, Marianne et la petite Aglaé, 8 ans, la recette est différente. « Avec Aglaé, les règles sont claires. Il nous semble impératif qu’elle sache exactement où se situent les limites à ne pas franchir », explique Marianne. « On ne sort pas de table avant d’avoir terminé, on se lave les mains avant de manger, on n’oublie jamais d’être poli, on obéis quand papa et maman demandent quelque chose. C’est la base, et c’est le mode de fonctionnement de notre famille. » Et ces parents qui ne laissent pas de place au flou n’hésitent pas à punir. « Ca ne nous parait pas obsolète, la punition ! », assure José. « S’il n’y a pas de conséquence quand on désobéit, alors pourquoi fixer des règles ? Ca ne veut pas dire qu’on ne prend pas le temps d’expliquer les raisons qui nous poussent à punir. Par exemple, si Aglaé refuse de faire ses devoirs, on insiste, deux fois s’il le faut, et à la troisième, elle est privée de télé ou de jeux. Ca arrive assez rarement, du coup… » José et Marianne partent du principe que sans règles et sans conséquences, rien ne peut fonctionner. « On est pas du tout des parents rigides, on n’est pas particulièrement sévères non plus, enfin je ne crois pas », tâtonne José. « Mais pour que notre fille comprenne les codes de notre société, il faut qu’il y ait des codes aussi clairs à la maison ; La politesse, la rigueur, tout ça ce sont des valeurs indispensables. Et ça s’apprend d’abord chez soi. » Et quand on a l’habitude de punir son enfant, on ne culpabilise plus ? « Parfois, c’est sûr qu’on a envie de céder. Surtout moi… », confie Marianne. « Quand elle me regarde avec ses grands yeux mouillés c’est parfois dur de résister ! Mais si on ne s’y tient pas, les règles n’existent plus. Alors on reste droits dans nos bottes ! »

 

« J’en ai marre de crier ! »

Dans « J’en ai marre de crier » (Editions Eyrolles, 2012), Gisèle George s’attaque à la fâcheuse habitude de bien des parents, et propose des alternatives à la grosse voix. Voici trois petits conseils glanés au fil des pages de cet ouvrage à lire au plus vite…12513

 

–          Il peut arriver à un parent de crier ponctuellement, mais cela ne doit jamais devenir un mode éducatif. « Un enfant habitué aux cris de ses parents ne l’écoutera plus »

–          Lorsqu’un enfant s’oppose à coup de « t’es nul(le) ! », garder en tête que ce n’est pas une preuve de désamour… « Si ces réflexions ne sont guère faciles à entendre, il ne faut pas pour autant (…) vous perdre en échafaudant un scénario catastrophe. »

–          Si punition il y a, toujours revenir à la discussion une fois la sanction finie. « Lorsque la sanction (…) a bien été acceptée par votre enfant, il est important de reprendre la discussion pour chercher à comprendre les circonstances qui l’ont mené à se conduire ainsi. (Ce moment) permet de rectifier une limite mal comprise ou mal posée. »

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