Troisième catastrophe nucléaire pour le pays du soleil levant, des réflexes de survie se mettent en place et déjà les japonais pensent aux générations futures, et se battent pour obtenir une plus grande protection alimentaire.Fukushima, ses radiations et sa nourriture… Alors que le gouvernement japonais est occupé à régler les factures et à rassurer la population, les mamans nippones s’organisent pour assurer la sécurité alimentaire de leurs enfants. Neuf mois après la catastrophe, alors que le taux de radiation est toujours indiqué dans les supermarchés, le Japon vit dans la peur de la nourriture contaminée.
C’est pourquoi des associations ont été formées pour prévenir l’absorption d’aliments radioactifs. Rappelons que l’île a été contaminée aux césiums 134 et 137 et que des seuils de radioactivité, que l’on mesure en becquerel, ont été mis en place. Cinquante becquerels : c’est la limite de tolérance pour la nourriture de bébé.
Prévenir le risque à tout prix
Ainsi, le National Network of Parents to Protect Children from Radiation, compterait déjà 5000 membres. Un réseau qui permet de partager les dernières informations plus rapidement, de lancer des pétitions, demandant aux maires et au ministre de l’éducation de prendre des mesures préventives pour assurer la sécurité alimentaire dans les écoles, ou encore de généraliser les équipements de mesure des radiations. Des mesures devenues nécessaires pour les parents quand la préfecture de Fukushima a décidé de ne pas imposer d’embargo sur les produits de la région. IkuroAnzai de la RitsumeikanUniversity de Kyoto explique que « c’est important que les gens creusent leur connaissances pour qu’ils obtiennent une bonne compréhension de la relation entre nos vies et l’exposition aux radiations » car « nous devrions réaliser que la contamination continuera encore un long moment au Japon ».
