Les pesticides, des substances contestées à plusieurs reprises
En février dernier, l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) sonnait déjà l’alarme concernant une catégorie d’insecticides jugée dangereuse pour la santé des enfants. En effet, après plusieurs tests réalisés dans le cadre de la cohorte PELAGIE, les chercheurs ont découvert que les insecticides pyréthrinoïdes, pouvaient générer des anomalies chez l’enfant, notamment au niveau du développement cognitif.
Cette étude française a été réalisée à partir de 287 mamans et plusieurs enfants âgés de six ans. Les couples mères-enfants ont été suivis par des psychologues qui ont analysé et comparé « performances neuro-cognitives » des enfants et l’environnement dans lequel ces derniers évoluaient. Après plusieurs tests, les scientifiques ont finalement réussi à établir un lien entre les pesticides et les anomalies.
Malheureusement, si les études épidémiologiques ne cessent de se développer, cela n’a pas encore l’effet escompté. En effet en 2016, « 90% des femmes enceintes américaines portent 62 polluants chimiques dans leur organisme dont seulement une infime minorité a été testée pour leur effet neurotoxique chez l’enfant ».