Une mode dangereuse
Le problème c’est que toutes les femmes ne sont pas égales face au thigh gap. Le secret réside dans la largeur des hanches. Si les hanches sont assez larges, pas de soucis, par contre si elles sont trop étroites, il est impossible, même en étant mince, d’empêcher ses cuisses de se toucher sans tomber dans la maigreur.
Le culte de l’ultra maigreur n’est pas anodin, surtout à l’âge de l’adolescence. C’est à ce 
moment que le corps et l’esprit subissent le plus de changement. Leur infliger de telles restrictions peut avoir des répercussions à long terme. Le principal risque qu’engendre la quête du thigh gap est l’apparition de troubles du comportement alimentaire, notamment la boulimie et l’anorexie. Dans des cas extrêmes, les jeunes filles peuvent souffrir de dénutrition ce qui peut avoir de graves conséquences sur leur santé : chute des cheveux, des dents, disparition des règles, problèmes cardiaques…
Toujours plus maigres
En termes de maigreur et de critères de beauté absurdes, il ne semble pas y avoir de limites. Le thigh gap est rejoint par le « collar bones », comprenez « os du cou » qui consiste à avoir les clavicules visibles. Plus récemment, on voit apparaître le « bikini bridge », qui consiste à avoir les hanches si saillantes que le bas du bikini ne touche plus le ventre. Malheureusement, la liste ne fait que s’allonger alors que le culte de la maigreur prend de l’ampleur.
Pour organiser une fronde contre ces modes qui mettent les jeunes filles en danger, certaines marques ont décidé de prendre le contre pied en présentant des mannequins loin des critères de beauté. Par exemple, la marque American Eagle a annoncé en janvier qu’elle ne retoucherait plus ses mannequins lingerie. Un bon moyen de montrer aux jeunes filles que la maigreur n’est pas la norme et que les corps « parfaits » qu’elles envient n’existent pas. pour rappel en France, le poids moyen des femmes est de 63 kg, pour une taille moyenne de 1 mètre 60.
