Précarité des familles : Deux présidentes d’association tirent la sonnette d’alarme

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Deux présidentes d’associations de Seine-Saint-Denis ont adressé une lettre à la compagne du président de la République, qui s’était précédemment engagée sur l’égalité des chances. 

Le 20 novembre, c’était la journée internationale des droits de l’enfant. C’est cette date qu’ont choisi Sonia Imloul et Marie Magrino, respectivement présidentes des associations Respect 93 et Pause Café, en Seine-Saint-Denis, pour envoyer une lettre à Valérie Trierweiler. Il s’agit d’un véritable cri d’alarme : « Il n’est pas rare que certains enfants n’aient pour principal repas que celui de la cantine scolaire, dans le meilleur des cas, chaque père ou chaque mère devrait avoir accès à des solutions dignes pour faire disparaître cette aberration », écrivent les deux représentes à la compagne du président de la République. Pour elles, c’est urgent : Il faut donner « aux associations les moyens d’accompagner ces familles. »

« Ce qui est le plus choquant, c’est qu’on a l’impression que ça s’est banalisé, que c’est à nos portes, que ce sont nos voisins », continue la présidente de Pause Café. « Ça fait treize ans que je bosse dans le social et il y a des moments où je ne peux pas dormir la nuit. Il faut agir avant que des situations dérapent dans l’exclusion » Ces mères de famille qui viennent demander de l’aide pour nourrir leurs enfants, ce ne sont pas des SDF, rappellent les deux femmes dans leur courrier, « mais des gens qui ont un toit. »

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