Carlozy, bébé de l’année?

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Pas encore né il fait déjà trop de bruit. Le fils du président et de la prima Signora est annoncé le 3 octobre… préparez-vous à en prendre plein les oreilles…

Accouchement en rase campagne

Coup de com pour certains, le faire-part et les dragées amenant un peu de douceur dans le monde de brutes d’une campagne présidentielle qui promet d’être âpre, stricte affaire familiale pour d’autres, l’arrivée du petit Carlozy (le nom de code du futur bébé dans notre rédaction) est un fait inédit dans l’histoire de la République Française. Nicolas Sarkozy, qui avait commencé sa présidence avec des airs de jet-setteur sur le yacht de Bolloré, la termine façon pater familias, entre layette  et couches bio. Un recadrage d’image pour le moins de circonstance…

Pour autant, gageons qu’elle sera tenue à l’abri des regards indiscrets, cette naissance. D’abord parce que maman l’a juré… dans la presse. Ensuite parce que toute impression de racolage électoral, même passif, serait aussitôt dénoncé par ses concurrents.

Une crèche à l’Elysée

Carlozy est donc attendu pour le 3 octobre. TF1  ne diffusera pas la grossesse de sa maman dans Babyboom. Pourtant, il y avait un sacré programme de téléréalité à produire. Nicolas et Carla lors de la première échographie. Le président, les yeux humides… Carla ne se départissant pas de son sourire de Joconde prise sous les flashes d’un car de japonais. Ensuite nous aurions eu la Baby shower party endiablée à l’Elysée… Rachida Dati tentant un retour en grace avec une barbotteuse baby Dior.

Le pauvre petit verra le jour le 3 octobre, ou presque. Il n’aura pas droit à la vie de bébé tout le monde. L’enfance de Louis XIV, en quelques sortes, sans l’apogée de Versailles.

 De vilaines fées se pencheront au-dessus de son Berceau, l’envie, la cupidité, la courtisannerie, la rumeur. Tatie Roselyne le fera sauter sur ses genoux et tonton Brice (Hortefeux) le fera pleurer chaque fois qu’il entrera dans la pièce. L’instinct animal des enfants est infaillible.

C’était la première et la dernière fois que nous en parlions et si nous avons ri, ce n’est pas de lui, mais à la façon du Figaro de Beaumarchais, nous empressant de “rire de tout, de peur d’être obligés d’en pleurer.”

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