Pyscho : comment les mensonges viennent aux enfants ?

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Le rôle crucial des parents

Le rôle des parents restent bien évidemment essentiel dans l’apprentissage de ce qui est bien ou mal. Avant de réprimander un enfant suite à un mensonge, il convient de réfléchir quelques instants et d’être attentif à la réaction de l’enfant face à votre découverte du mensonge. Dans tout apprentissage, l’exemple parental est déterminant. Un vrai mensonge c’est mettre un coup à la confiance dans une relation. L’enfant le comprend bien, lui qui déteste que ses parents lui mentent et le trompent. Reste que l’aptitude à être vrai avec soi-même et avec les autres est une longue conquête. Le jeu en vaut la chandelle. Les parents ne doivent en aucun cas s’inquiéter ou pire se sentir trahis par de petits mensonges sans conséquence. Par la fabulation, l’enfant se construit son propre espace de vie, un monde secret à mi chemin entre réalité et rêve, un monde dans lequel il peut transposer ses émotions ou sentiments qu’il ne souhaite pas dévoiler aux adultes par honte ou jalousie.

Comment réagir ?

A moins de 8 ans, les incohérences du mensonge sont facilement repérables pour les Real boy getting his nose longer like pinocchioparents. Mais à partir de 10 ans, les enfants font à présent la différence entre le réel et le faux, ce qui fait d’eux de vrais petits menteurs, complètement conscient de leur méfait. Il faut lui qu’il est bon de dire la vérité. En l’aidant en ce sens à être honnête, et essayer de gagner sa confiance en évitant à tout prix de le punir en cas de mensonge. Au contraire il faut l’encourager au dialogue pour limiter les mensonges. En somme, entrer sur la pointe des pieds dans le monde mensonger de l’enfant. Il faut lui prouver qu’il est facile de déceler ses fabulations, mais sans faire de cette capacité un honneur au risque de conforter sa position de parent sans tenir compte de la sensibilité de l’enfant. Il est important d’évaluer la gravité du mensonge, ses éventuelles conséquences sur l’équilibre de l’enfant, de la famille ou les risques réels. Mais si l’enfant fait du mensonge un art de vivre, la situation est plus grave.

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