Pour ou contre le co-sleeping ?

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Très répandu outre-atlantique, le co-sleeping n’est pas encore totalement entré dans les mœurs dans notre pays. Avantages, risques, détails pratiques : on fait un tour d’horizon de tout ce qui peut vous faire opter –ou pas- pour le lit commun.

Définition du co-sleeping

Le co-sleeping ou « co-dodo » consiste à partager son lit et toute ou partie de sa nuit avec son tout-petit.

C’est une pratique très fréquente aux Etats-Unis, nettement moins en France, bien qu’en hausse …

Selon une étude réalisée au CHU de Strasbourg et présentée au Congrès Français de Pédiatrie en juin 2004, 32 % des enfants âgés de 0 à 6 mois séjourneraient ainsi régulièrement dans la couche parentale !

Les avantages du co-sleeping pour les parents et Bébé

Comment expliquer cette progression ?

Peut-être d’abord parce que le co-sleeping peut sembler la formule idéale pour les mamans qui allaitent.
Bébé, qui n’a pas besoin de pleurer longtemps avant d’avoir droit à sa tétée se rendort rapidement et paisiblement.

Quant à la maman, elle peut donner le sein sans se lever, dans un semi-sommeil. Ainsi, ses nuits sont moins hachées et plus régénératrices. Le co-sleeping peut également permettre de consacrer du temps à Bébé en dépit d’une activité professionnelle très prenante.

Enfin, il est la solution pour prolonger l’allaitement en « nocturne » quand il n’est plus possible durant la journée, du fait de la reprise du travail de la maman.

Des dangers non négligeables

Le co-sleeping peut donc faciliter la vie des parents. Mais il ne faut pas oublier qu’il présente aussi un certain nombre de risques, principalement celui, supposé, de mort subite de l’enfant (par asphyxie ou hyperthermie).

Le danger existe également d’écraser, involontairement, son bambin durant son sommeil, a fortiori si l’on consomme des médicaments ou des boissons alcoolisées qui diminuent la vigilance. 

Autre grief retenu par les pédiatres contre le co-sleeping : il empêcherait Bébé de devenir autonome affectivement et fragiliserait l’équilibre du couple parental. 

Difficile, en effet, de se récréer une intimité si votre loulou est toujours présent entre vous !

Pas sûr non plus que ça l’aide à faire ses nuits! Plus proche de vous, la tentation est plus grande de le prendre quand il ronchonne la nuit, entre deux trains de sommeil…

Assurer une sécurité maximale

Si vous choisissez, malgré tout, le co-sleeping, veillez donc à adapter au maximum votre couchage à votre bambin. Collez le lit contre le mur si vous le pouvez ou équipez-le d’une barrière pour éviter les chutes.
Soyez, ensuite, attentif à ce qu’il n’existe aucun creux entre le cadre du lit et le matelas, dans lequel le nourrisson pourrait tomber et se coincer.

Matelas qui doit être ferme; ce qui évitera à votre tout-petit de s’y enfoncer.
Renoncez aussi aux couettes, dans laquelle il pourrait s’étouffer: Junior aura droit à une gigoteuse, ses parents à des draps et couvertures individuels.

Ne laissez pas de coussin à proximité de lui et maintenez une chaleur raisonnable dans la chambre ( autour de 19°).
Sachez enfin que des berceaux qui se fixent directement sur le lit des parents existent : un bon moyen pour craquer pour le co-sleeping sans s’angoisser pour la sécurité de Bébé!

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