Autonomie : leur laisser mettre la main à la pâte

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Être responsable et assumer ses erreurs

Contrepartie du gain d’autonomie : la possibilité d’échouer à remplir sa mission ! L’enfant doit être capable d’en assumer les conséquences. Bien que la tentation soit forte, ne l’aidez pas pour tout et n’importe quoi : à lui de se débrouiller ! A contrario, ne laissez pas un enfant trop longtemps perdu face à un problème qu’il ne parvient pas à résoudre.

Si vous lui demandez de faire son cartable pour le lendemain et qu’il oublie ses feutres, tant pis pour lui… ou presque ! Vous pouvez, au dernier moment lui rendre l’objet oublié (et éviter les réprimandes de la maitresse). Mais pas question de passer en douce afin de compléter son travail ! Pas question, non plus, de repasser derrière systématiquement, de le faire à sa place ou, pire, de le refaire « bien » : ce serait dévaluer son travail et le décourager pour la suite.

En réalisant des objectifs qui peuvent encore lui paraître compliqués, l’enfant prend conscience de ses possibilités : il a des responsabilités, il s’organise, il prend confiance en lui-même.

Gagner, même un peu, en autonomie, est le premier pas vers l’indépendance : « Voir son enfant grandir, c’est accepter une série de séparation propre à l’amour parental : on aime quelqu’un pour qu’il nous quitte ! » rappelle le Dr Halmos. Courage donc, mais ne vous inquiétez pas trop : ranger ses jouets une fois par semaine ne veut pas dire qu’il va réclamer un appartement à nettoyer le mois suivant. Et de nombreuses années séparent encore le petit garçon qui met ses chaussettes tout seul de l’homme moderne qui repasse ses chemises en solitaire, avec courage et élégance.

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