Maxime Arqué, 21 ans auteur du livre autobiographique Décras’Slam
J’ai été harcelé à partir du primaire à cause de mon handicap : la dyspraxie. À ce moment-là, je n’avais pas conscience qu’il s’agissait de harcèlement et ça a duré jusqu’à mon année de terminale. J’ai subi un harcèlement à la fois moral et physique qui était perpétré aussi bien par des filles que des garçons. À cause de cette situation, j’ai fait une dépression. J’en ai parlé à ma mère qui a rencontré les conseillers principaux d’éducation de mes établissements. Ma famille a été sous le choc lorsque j’ai raconté mon quotidien avec les détails, longtemps après, quand j’ai écrit mon livre.
J’ai trouvé le moyen de m’évader grâce à l’écriture, la musique et le slam que je pratique encore et dont je publie des textes dans mon livre. Les arts martiaux, le judo, le grappling et le pancrace m’ont aussi donné la force de ne jamais baisser les bras et de me battre même dans les moments durs et la détresse. Je me suis forgé une carapace pour rester positif. Cela m’a aidé à grandir et à mûrir plus vite que la normale, je suis plus fort mentalement et je n’ai pas honte de mon passé et je l’assume. Il ne faut jamais fermer les yeux sur ce qui se passe pour éviter que des victimes se donnent la mort à cause de cela. pour finir, je dirais que la vengeance, la haine et la violence ne sont pas la solution ; même si on peut se dire que ça soulage, c’est faux à long terme.
